Au travail

Alan arriva avec Yankee, cela faisait un bon mois que sa jument n'avait pas bossé. Aujourd'hui c'était un grand jour, Alan allait monter sa jument. Il avait pansé, brider et seller sa jument, toujours dans le calme. Il arriva à la carrière tenant sa jument par une rêne, il la rassura et la caressa à l'encolure lui expliquant ce qui l'attendait d'elle. Alan rentra dans la carrière et referma après Yankee. Il ressangla la jument, et descendit les étriers. Il caressa la jument, lui parla pour la rassurer. Il souffla un bon coup et mit un pied à l'étrier. La jument ne bougeait pas, puis il se souleva et passa une jambe au dessus de la selle et la fit retomber de l'autre côté. Il mit l'étrier, il laissa les rênes pas trop longues, ni trop courtes. Il talonna la jument, qui ne marchait pas, puis il retalonna en lui demandant à la voix. La jument se mit au pas, elle regarda Alan sur son dos. Elle eut un coup de folie, la jument coinça le mors entre ses dents et secoua sa tête, essayant de faire tomber son cavalier, puis elle fit un bond en avant suivit d'une ruade. Elle prit le galop regardant son cavalier. Alan tenait bon, il essaya de faire, faire des voltes à la jument pour la calmer mais aucun effet sur le mors. Alan ne lâcha pas les rênes. Il comprit vite, il avait quand même une bonne assiette alors il obligea la jument à galoper. La jument voyant toujours son cavalier sur son dos, envoya des ruades, la tête baissée. Alan eut le réflexe de se mettre en arrière. Après quelques minutes de rodéo sur le dos de la jument, la jument se calma, elle se mit au pas, les naseaux dilatés. Alan venait de faire un travail très mouvementé, celui de tenir sur le dos de Yankee. Il la laissa au pas, 10 grosses minutes puis il la fit trotter à main droite puis à main gauche. La jument répondait bien, puis il lui demanda le galop, tout ce passa comme des roulettes. Après une bonne séance, Alan félicita sa jument. Il la caressa sur l'encolure et descendit de son dos. Il sortit de la carrière et la ramena dans son pré, elle l'avait bien méritée.

Deux heures plus tard, Alan arriva avec une longe à la main, tenant une vrai bombe à retardement. Wild Speed le fils à Yankee, il n'était pas du tout comme sa mère, il était grand, d'une couleur foncée et son caractère. Ils étaient bien différent. Wild était seller mais il n'acceptait aucun mors alors Alan mais il fut dans l'obligation de lui mettre comme sa mère, un petit mors à aiguille qui ne lui ferais aucun mal. Alan rentra dans la carrière refermant après l'étalon. Wild tirait sur la longe, essayait de mordre Alan mais à chaque fois, Alan haussa la voix, puis quand cela ne marchait pas, il lui mit une légère trempe pour dire non. Il enleva la longe du licol, tenant une rêne. Il posa la longe sur le sol, puis descendit les étriers, c'est là que Wild se mit à bouger, secouer sa tête dans tous les sens, poussant Alan qui le poussait à son tour. Alan essaya de mettre un pied à l'étrier mais Wild ne faisait que bouger, même en le coinçant dans un coin, il trouvait le moyen de partir. Finalement, Alan alla chercher une longue longe près de la barrière puis il l'attacha à l'anneau du mors puis il le fit tourner en rond, dans les deux mains. Une vraie bombe j'vous l'avez dit. Wild tournait au galop plein cul, rien ne l'arrêtait. Il essayait comme il pouvait d'impressionner son cavalier mais il pouvait toujours essayer. L'étalon mit 1 heure avant de se calmer, il avait beaucoup d'énergie à dépenser. Alan mit 2 heures en tout, pour calmer son cheval dans les deux mains. Alan détacha la longe et la posa au sol, maintenant il allait monter. Il mit un pied à l'étrier, l'étalon bougeait mais moins. Alan se mit rapidement en selle avant que Wild bouge plus. Une fois en selle, Alan caressa son jeune poulain. Il le mit ensuite au pas, l'étalon marchait, tête haute, naseaux dilatés.

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